Occitanie
Marion ARCURI
Fondatrice de Lappara, Millau

Être cheffe d’entreprise, c’est porter une multitude de casquettes !

Portrait complet de Marion ARCURI

  Occitanie
Marion ARCURI
Fondatrice de LapparaMillau

Être cheffe d’entreprise, c’est porter une multitude de casquettes !

La maroquinerie d’excellence avec Lappara de Marion Arcuri

 

Marion Arcuri a choisi le métier de sellière-maroquinière pour laisser libre cours à sa créativité. Dans son atelier à Millau, elle fabrique des articles de maroquinerie, sacs, portefeuilles et des créations uniques alliant le cuir à la plume.

Rencontre avec une artisane passionnée et une entrepreneure ambitieuse !

 

 

Comment es-tu devenue sellière-maroquinière ?

 

Après mes études, j’ai été technicienne de laboratoire. J’ai vite ressenti que le manque de perspective d’évolution et mon besoin de créativité me mèneraient vers une reconversion professionnelle. J’ai traversé une période de questionnement et après un bilan de compétences, j’ai suivi une formation « Sellier Maroquinier d’Art ».

Avec mon CAP Maroquinerie en poche, j’ai travaillé pour deux entreprises de maroquinerie de luxe pour gagner en expérience.

 

Pourquoi as-tu choisi une spécialisation en maroquinerie ?

 

J’aime beaucoup la maroquinerie et la conception des sacs m’a toujours attirée. J’ai toujours eu besoin d’exprimer ma créativité : elle me permet de me vider la tête et de me sentir plus sereine.

La maroquinerie est une spécialisation qui nécessite de la rigueur et de la précision, qualités dont je faisais déjà preuve dans mon ancien métier.

 

Quelles sont les valeurs importantes dans la pratique de ton métier ?

 

J’ai choisi un positionnement haut de gamme pour mes créations. Je tiens donc particulièrement à ces trois valeurs que sont l’excellence, l’élégance et l’exclusivité. J’applique cette exigence dans chaque geste et détail pour créer des pièces de qualité qui mettront en valeur la personne qui les portera.

Mes créations sont pensées pour être à la fois pratiques, utiles, mais aussi belles dans leur conception et leur finition.

Enfin, chaque pièce est réalisée en mini-série ou pièce unique. Elle est numérotée et un certificat d’authenticité est remis à l’acheteur·euse.

 

Qu’est-ce qui te fait vibrer au quotidien dans ton activité ?

 

Quand on fabrique un sac, on travaille toujours toutes les pièces à plat. Ce qui me fait vibrer, c’est cet instant où je monte le sac en volume et je vois à quoi il va ressembler. Ce moment est plus satisfaisant encore que celui où je le termine complètement.

Je découvre sa beauté finale et je peux l’imaginer porté !

 

Pourquoi as-tu choisi la voie de l’entrepreneuriat ?

 

Quand j’ai envisagé une reconversion, je savais que je finirais par créer mon entreprise. Je n’ai jamais apprécié la routine et l’ennui dans mon travail. Je me fixe toujours de nouveaux objectifs une fois que les précédents ont été atteints.

L’entrepreneuriat me laisse aussi l’opportunité de gérer mon propre temps et bien évidemment la liberté de créer !

 

 

As-tu été accompagnée dans la création de Lappara ?

 

En effet, le CAP m’a permis d’acquérir un savoir-faire en maroquinerie, mais je n’avais pas de compétences en gestion, en comptabilité ni en communication. J’ai donc cherché des structures d’accompagnement à la création d’entreprise. La BGE m’a accompagnée lors d’une formation certifiante à la création d’entreprise.

Suite à cela, j’ai démarré mon activité en couveuse d’entreprise, et en parallèle j’ai déposé ma marque de maroquinerie d’excellence. J’ai aussi gagné un prix lors d’un concours organisé par la Communauté de Communes Millau Grand Causses.

Cela m’a permis de bénéficier d’un local à un tarif intéressant. Ce concours m’a également apporté de la visibilité au niveau local et j’ai rencontré d’autres entrepreneur·e·s.

 

Quel est ton principal défi en tant qu’entrepreneure ?

 

Malgré un an en couveuse, le principal défi est d’être sur tous les fronts à la fois : la recherche de financement, toucher les client·e·s, trouver les bons partenaires pour m’aider, etc. Pour la demande de financements, j’ai eu l’opportunité de suivre le MOOC « Je finance mon projet ».

La couveuse et la BGE m’aident sur le prévisionnel et me proposent des formations. Lorsque je cherche des prestataires et des partenaires, je m’entoure de personnes qui sont passionnées par mon projet. Finalement, le défi c’est l’entrepreneuriat en lui-même !

 

Tu es membre de l’antenne de Femmes des Territoires de Montpellier. Que trouves-tu dans ce réseau ?

 

Je suis membre du réseau depuis bientôt deux mois et j’ai déjà renouvelé l’adhésion ! J’ai découvert Femmes des Territoires grâce au MOOC « Je finance mon projet ». Au départ, le réseautage me faisait peur : peur de ce que l’on va penser de moi et de mon projet. Femmes des Territoires me permet de réseauter en douceur dans un cadre bienveillant, car ce n’est pas un réseau business.

Je me sens moins seule face à mes doutes et mes peurs. J’assiste à des ateliers en ligne qui m’aident à développer mes compétences pour avancer. J’y trouve beaucoup d’entraide et de partage, notamment avec les « Coups de pouce » sur la plateforme.

 

Quel message souhaites-tu transmettre aux femmes qui se lancent dans

l’entrepreneuriat ?

 

Ne restez pas seules ! Allez toquer aux portes, participez à des réunions de découverte pour trouver un organisme qui vous accompagnera. Être cheffe d’entreprise, c’est porter une multitude de casquettes et parfois on n’a pas les compétences pour tout gérer. Il ne faut donc pas hésiter à chercher de l’aide et des conseils. Faites-vous accompagner pour combler les lacunes, cela évitera des prises de tête inutiles !

Enfin, entourez-vous de personnes qui vous font du bien ! Dans mon parcours, mon entourage et surtout mon compagnon ont été d’un grand soutien moral.


Contacter et suivre Marion ARCURI


Un portrait rédigé par Marie Hélène Dos Santos
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