Entreprendre est un choix : celui de me faire plaisir
Entreprendre est un choix : celui de me faire plaisir
Tester. S’aventurer. Bifurquer. Ainsi file le parcours de Laingo Laza. Un mot pour le résumer ? Atypique.
Biologiste de formation, son premier emploi l’oriente vers la communication. Même mission dans le secteur du commerce de gros et de la santé. À 42 ans, un sursaut lointain lui remémore qu’un bilan de compétences réalisé dix ans auparavant avait mis en évidence l’entrepreneuriat. Laingo se lance alors dans le stylisme en vue de créer son activité. Sans concrétisation.
En s’installant à Nancy, elle s’inscrit dans une coopérative d’activité et d’emploi pour tester son nouveau projet. Mais l’un de ses clients la salarie. Fin du contrat, direction l’économie sociale et solidaire jusqu’à cet été où la création d’entreprise toque encore à sa porte. Une évidence nommée Les Jolies Folies.
Quel est le sens de ce projet ?
Mon activité consiste à organiser des événements pour des PME entre 250 et 1000 salariés dans les secteurs de la santé, du médical ou du commerce de gros. Mon but est de leur faire gagner du temps en me chargeant de l’organisation de leurs manifestations et les laisser concentrer sur le cœur de métier. Femme de l’ombre, je suis aussi maîtresse de cérémonie et animatrice d’atelier. Cette société événementielle est le résultat de mes vingt années d’expérience et de rencontres. C’est également le fruit d’un choix : se concentrer sur ce que je sais faire de mieux et qui me donnera beaucoup de plaisir.
Qu’est-ce qui vous a poussée à entreprendre ?
Mon premier bilan de compétences, en 2003, a révélé mes atouts pour entreprendre. Il ne me manquait que la confiance en moi pour y arriver. J’ai préféré la facilité et la possibilité de continuer à apprendre. J’ai intégré des grands groupes pour qui j’ai organisé des événements. Lors de mon deuxième bilan de compétences, même constat. La conseillère me suggère d’entreprendre. Deux ans après, elle renouvelle son conseil. La vie m’a envoyé vers d’autres voies. Aujourd’hui, l’envie est prégnante.
Confiez-nous ce qui vous motive au quotidien pour mener à bien la création de votre entreprise et ne jamais abandonner ?
J’ai travaillé avec des dirigeants de structures allant d’une à 1500 personnes. C’est un aspect de mon travail que j’adore. Je sais parfaitement que le sujet que je vais traiter avec eux n’est pas une priorité, et pourtant, le travail doit être fait. C’est donc un challenge, mais la satisfaction du client et des participants est motivante. L’un de mes anciens directeurs disait que j’étais une « vraie horloge suisse ». L’organisation est mon point fort, la satisfaction mon plaisir. En trouvant ceci dans mon activité, je ne pourrai pas abandonner. J’y ferai de très belles rencontres, j’en suis sûre.
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